Une prévision d’une étude réalisée par l’Institut (IMOB) de l’Université de Hasselt, qui a été commandé par le gouvernement flamand, montre que d’ici à 2030 ce ne seront plus les jeunes, mais les femmes de plus de 65 ans qui courrirront le plus grand risque dans la circulation.
La raison est simple, d’ici à 2030 il y aura 3 fois plus de femmes âgées dans la circulation (derrière le volant mais aussi en vélo et à pied). Cette augmentation est due au vieillissement de la population et le fait que les femmes vivent plus longtemps que les hommes. En plus, il y a davantage de femmes qui continuent à conduire, même quand elles sont déjà très âgées.
Compte tenu du fait que des personnes âgées sont beaucoup plus vite blessées, même dans des collisions légères, on pourra s’attendre à beaucoup plus de victimes dans ce groupe de la population.
L’étude fournit aussi quelques points d’amélioration qui devraient être considérés pour accompagner cette évolution:
- plus d’attention pour les usagers vulnérables et les personnes âgées (surtout les femmes)
- réduction de la pression d’une ceinture de sécurité qui s’étend dans un accident, étant donné que ceci provoque souvent des blessures à la poitrine des occupants âgés
- programmes spécifiques qui confrontent les personnes âgées avec leurs limites (des réactions plus lentes, …)
Cela ne signifie pas que les personnes âgées sont un danger dans la circulation. Au contraire, ce n’est qu’à l’âge de 80 à 85 que les pilotes provoquent plus d’accidents, mais pas autant que les jeunes conducteurs de moins 24 ans.
Assuralia plaide pour un test médical des plus âgés qui ont déjà causé deux, trois accidents l’année avant. Si le sénior échoue, l’assureur peut décider de résilier le contrat.