Prenez des mesures de prévention élémentaires contre les dommages causés par la neige

Une neige abondante peut se traduire par des dommages considérables, qu’il y a souvent moyen d’éviter par des mesures de prévention élémentaires ou en faisant appel à l’aide de professionnels.

Pendant l’hiver 2010/2011 les assureurs sont intervenus dans plus de 20.000 sinistres, pour des dommages moyens de 3.500 euros environ, avec plusieurs centaines de dossiers de plus de 10.000 euros. Dans de nombreux cas, ce sont des gouttières qui ont ployé sous les masses de neige qui, glissant de la pente du toit, ont pris appui sur celles-ci. Certaines d’entre elles ont même cédé sous le poids. Les assureurs comptent aussi beaucoup de dossiers liés à la congestion des évacuations d’eau ainsi que des sinistres dus au verglas.

Voici quelques règles de prévention simples afin d’éviter tout embarras.

Dès l’automne, dégagez les gouttières et les toits des feuilles mortes qui pourraient gêner l’évacuation de l’eau. Le contrôle des évacuations des toits plats et des gouttières devrait idéalement être répété après les chutes de neige, pour permettre à l’eau, lors de la fonte, de s’évacuer sans s’infiltrer dans le bâtiment. Ce conseil s’entend bien entendu en fonction des possibilités d’accès et de la sécurité des personnes.

Soyez particulièrement attentifs aux locaux non chauffés, qu’il s’agisse de dépendances ou de secondes résidences. Les contrats d’assurance ne couvrent généralement pas les dégâts d’eau provoqués par des installations d’eau et de chauffage central qui se trouvent dans des locaux non chauffés sous l’effet du gel. Veillez donc soit à purger ces installations (ce qui peut néanmoins parfois augmenter le risque de corrosion des tuyauteries de chauffage), soit à les isoler suffisamment lorsqu’ils traversent des locaux non chauffés, soit à chauffer suffisamment les biens non habités pendant les périodes de gel.

Dans le même esprit, coupez l’alimentation des robinets extérieurs et purgez-les.

Faites un contrôle après un épisode de froid intense, lors du redoux, pour détecter les dégâts éventuels et éviter que ceux-ci ne prennent une ampleur catastrophique qui ne soient découverts que des jours ou des semaines plus tard.

L’isolation thermique des toits est très efficace. Là où c’est possible, il peut s’avérer utile de dégager les excédents de neige, en particulier là où des paquets importants se forment sous l’action du vent contre des murs, à une hauteur où les solins n’assurent plus l’imperméabilité. Surveillez en particulier les angles orientés au sud-ouest, correspondant aux vents les plus fréquents.

Des stalactites risquent de se former notamment au niveau des gouttières : brisez-les avant qu’elles ne tombent sur des personnes ou des biens.

Evitez de stationner des véhicules sous des structures faibles (un hangar où des ULM passaient l’hiver, notamment, en a fait les frais l’an dernier) ou en contrebas de toits d’où des masses de neige risquent de tomber.

En Belgique de nombreux règlements communaux imposent de dégager un passage. Les personnes qui ont la garde d’un terrain qui pourrait surprendre un piéton prudent pourraient être rendues responsables de leur négligence.

Evitez d’accrocher des câbles électriques à des gouttières : si celles-ci cèdent, ils peuvent être coupés, avec des courts-circuits comme conséquence.

Et surtout, faites attention, afin d’éviter des danses comme celles-ci.

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